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Enquête secrète de l’ONU : violations horribles lors de l’expulsion de migrants de Tunisie vers la Libye

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Un rapport confidentiel des Nations Unies a révélé d’horribles violations contre les migrants expulsés de Tunisie vers la Libye, où ils sont remis aux gardes-frontières libyens qui les font chanter, les torturent et les tuent, en plus de les contraindre au travail forcé. Le rapport faisait suite à des entretiens avec 18 personnes précédemment détenues et à des preuves comprenant des photos et des vidéos de torture.

Le rapport indique que les autorités libyennes exigent une rançon pouvant atteindre des milliers de dollars pour libérer certains migrants, soulignant que ces conditions sont dans l’intérêt des trafiquants d’êtres humains qui exploitent ces migrants.

L’expert libyen des droits de l’homme, Tariq Lamloum, a confirmé qu’environ deux mille migrants qui se trouvaient en Tunisie ont été transférés vers la Libye cette année. Les autorités libyennes et tunisiennes n’ont pas répondu aux demandes de commentaires sur le rapport, tandis qu’un porte-parole de la mission des Nations Unies en Libye a refusé de commenter.

Le 16 avril, Abdullah Batili, alors haut responsable de l’ONU en Libye, a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation désastreuse des migrants et des réfugiés en Libye, soulignant les violations des droits humains auxquelles ils sont exposés au cours du processus de migration.

L’année dernière, l’Union européenne a annoncé l’allocation de 800 millions d’euros jusqu’en 2024 pour soutenir les efforts de l’Afrique du Nord visant à stopper le flux de migrants à travers la Méditerranée, alors que l’Italie a enregistré une baisse de plus de 60 % du nombre de migrants arrivant en Europe via la Méditerranée. Méditerranéen dans les quatre premiers mois de l’année.

Mais les groupes de défense des droits de l’homme affirment que la politique de l’UE consistant à transférer le contrôle de la migration vers d’autres pays conduit à des abus et ne résout pas les problèmes sous-jacents.

L’année dernière, une mission d’enquête des Nations Unies a conclu que des crimes contre l’humanité avaient été commis contre des migrants en Libye dans certains centres de détention gérés par des unités bénéficiant du soutien de l’Union européenne.

Selon le rapport, les autorités frontalières tunisiennes se coordonnent avec leurs homologues libyens pour transférer les migrants vers des centres de détention en Libye, où les migrants sont détenus pendant des périodes allant de quelques jours à plusieurs semaines avant d’être transférés vers des centres de détention plus grands.

Le rapport indique que l’Agence libyenne de lutte contre les migrations illégales et les garde-côtes gèrent les deux centres de détention et empêchent les responsables des Nations Unies d’entrer dans les deux sites. Le rapport montre que les migrants subissent des conditions de détention épouvantables, notamment des cellules surpeuplées, des conditions sanitaires et une ventilation médiocres, et se voient extorquer des sommes allant jusqu’à 4 000 dollars pour leur libération.

Des témoins oculaires ont parlé d’incidents horribles, notamment l’incendie d’un Soudanais vif et la fusillade d’un autre détenu pour des raisons inconnues, en plus d’anciens détenus identifiant des trafiquants d’êtres humains parmi les gardes-frontières travaillant là-bas.

Le rapport appelle les Nations Unies à décriminaliser les migrants qui entrent illégalement en Libye et à fournir un soutien international total pour inciter la gestion des frontières à respecter les droits de l’homme.

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