La gendarmerie italienne a pu découvrir une imprimerie destinée à contrefaire de la monnaie près de la ville de Lecce, dans le sud de l’Italie, où a été découvert le suspect qui fabriquait et vendait avec une grande précision des billets de banque contrefaits au sein de l’Union européenne. Selon les informations fournies par la police, le suspect était en train de contrefaire des billets de 5, 10, 20, 50 et 100 euros à son domicile de la commune de Casarano, à l’aide de trois imprimantes.
Le processus de contrefaçon a été réalisé à l’aide de technologies modernes qui rendent difficile la distinction à l’œil nu des faux papiers des originaux, comme le confirment les analyses réalisées par les experts de la Banque d’Italie. La monnaie contrefaite a été vendue via l’application Telegram et achetée en utilisant la crypto-monnaie Bitcoin ou via l’application PayPal.
Pour compléter le processus de vente et de distribution, le suspect enverrait la monnaie contrefaite dans des colis postaux portant de fausses étiquettes, en utilisant un magasin de vêtements d’occasion comme façade pour ses opérations. Lors d’une perquisition au domicile du suspect, la police a découvert des billets contrefaits d’une valeur nominale allant jusqu’à 65 000 euros (environ 70 000 dollars).
Cette opération est considérée comme une réalisation majeure des autorités italiennes dans la lutte contre les délits de contrefaçon de monnaie, qui nécessitent des technologies avancées et une grande expertise pour les détecter et empêcher leur propagation sur les marchés.
