L’enfant palestinien Siraj Yassin, atteint de leucémie, fait face à d’énormes difficultés en raison de la fermeture du terminal de Rafah, seule sortie de la bande de Gaza vers l’Égypte. Siraj, 10 ans, a besoin d’une chimiothérapie qui n’est pas disponible à Gaza, qui souffre de l’effondrement de son système de santé suite à l’agression israélienne qui dure depuis huit mois.
À l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa, l’un des rares hôpitaux encore fonctionnels à Gaza, les médecins tentent de prodiguer des soins de base aux patients. Mais ils sont confrontés à de grandes difficultés pour soigner des cas graves, comme celui de Siraj, qui souffre d’une grave faiblesse due à la maladie et qui est incapable de marcher ou de recevoir un traitement approprié en raison de la fermeture du passage.
Son médecin, le Dr Ziad Abu Fares, souligne que le cas de Siraj n’est pas le seul, mais que des centaines de patients souffrent de maladies graves et ont besoin d’un traitement en dehors de la bande de Gaza. La mère de Siraj, Maryam, exprime son espoir que le passage s’ouvrira afin que son fils puisse recevoir la chimiothérapie et la greffe de moelle osseuse dont il a besoin.
La fermeture du terminal de Rafah à la suite de l’attaque israélienne contre Rafah le mois dernier a empêché les patients de partir se faire soigner, ce qui a accru les souffrances des habitants de Gaza. Cette fermeture reflète les conditions difficiles vécues par les habitants de la bande de Gaza, alors que les gens se ruent vers les hôpitaux pour obtenir des soins de santé de base face à une grave pénurie de ressources médicales.
La détérioration des conditions sanitaires à Gaza complique encore davantage la situation humanitaire, car les attaques israéliennes ont entraîné la mort de plus de 36 000 personnes et ont eu un impact majeur sur le système de santé et les infrastructures de la bande de Gaza. L’ouverture du terminal de Rafah et la possibilité pour les patients de se faire soigner à l’étranger sont considérées comme une nécessité urgente pour soulager leurs souffrances et garantir leur accès aux soins médicaux nécessaires.