Compte tenu des conditions économiques difficiles et des prix élevés des sacrifices en Égypte, de nombreuses familles ont eu recours à des solutions alternatives pour réduire la charge financière tout en maintenant l’accomplissement du rituel du sacrifice. Une de ces alternatives est de coopérer avec des organisations caritatives qui réalisent des opérations de sacrifice dans des pays africains où les coûts sont moindres.
Historiquement, les prix des sacrifices en Égypte ont considérablement augmenté, le prix d’un kilogramme de veaux de boucherie passant à 175 livres et le prix d’un kilogramme de mouton local à 210 livres, ce qui a entraîné une baisse de l’activité d’achat et de vente. 50%. Cette augmentation est en partie due à la dépendance de l’Égypte à l’égard des importations de races de bétail et au manque de soutien et d’encouragement du gouvernement pour l’élevage de races locales.
Les organisations caritatives offrent une solution pratique en achetant des sacrifices dans des pays africains comme la Tanzanie, le Kenya et la Somalie, où les sacrifices sont moins coûteux en raison de la faiblesse de la monnaie locale et de l’abondance des pâturages. Par exemple, le prix moyen d’un agneau dans ces pays est d’environ 2 200 livres, contre environ 8 500 livres en Égypte, et le prix moyen d’un veau est d’environ 22 000 livres, contre environ 72 000 livres en Égypte.
L’association « Fondation Humanitaire Al-Khair en Afrique » œuvre à la mise en œuvre de ce rituel en achetant des sacrifices, en les abattant et en distribuant leur viande à ceux qui en ont besoin, tout en documentant le processus par une photographie pour rassurer les donateurs et garantir l’intégrité de la mise en œuvre. .
Bien que ces alternatives soient moins coûteuses et contribuent à soutenir les communautés africaines pauvres, elles n’ont pas complètement résolu le problème de la baisse du pouvoir d’achat des Égyptiens. De nombreuses familles ont été contraintes de réduire leurs dépenses, ce qui a affecté leur mode de vie quotidien et entraîné une réduction du nombre de sacrifices disponibles pour la distribution aux pauvres. Par exemple, l’ingénieur Muhammad Sharif a souligné que le coût des sacrifices a considérablement augmenté, réduisant ainsi le nombre de sacrifices que les familles peuvent se permettre.
En fin de compte, ces défis reflètent une combinaison de facteurs économiques et logistiques qui affectent la capacité des Égyptiens à s’engager dans le rituel du sacrifice et à répondre aux besoins des pauvres. Le recours à des institutions caritatives pour effectuer des sacrifices à l’étranger représente une solution innovante qui réduit certaines charges financières, mais reste une partie de solutions plus larges pour faire face à la crise économique à laquelle le pays est confronté.