De retour en 2024 après quatre ans d’absence, le salon de Genève ne se tiendra pas l’an prochain, a indiqué son comité d’organisation.
C’est vraiment dommage de voir une institution aussi emblématique que le Salon international de l’automobile de Genève prendre cette décision. Cela montre à quel point l’industrie automobile est confrontée à des défis majeurs et à quel point les salons traditionnels sont confrontés à une évolution de leur pertinence dans un monde où les lancements de produits se font de plus en plus en ligne et à travers d’autres canaux.
Cependant, cette décision peut aussi être vue comme une opportunité pour repenser la manière dont les constructeurs automobiles et les exposants interagissent avec leur public. Les événements virtuels gagnent en popularité et pourraient offrir une plateforme plus flexible et plus accessible pour présenter de nouvelles voitures et technologies.
Effectivement, le Salon de Genève avait déjà dû faire face à des défis majeurs avec l’annulation de son édition en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, suivie d’une interruption prolongée. Le fait qu’il ait réussi à revenir en février dernier était un signe d’espoir pour beaucoup dans l’industrie automobile et parmi les passionnés de voitures.
Cependant, même avec ce retour, il semble que les incertitudes persistent quant à l’avenir des grands salons automobiles. Cela souligne à quel point l’industrie est en constante évolution et la nécessité pour les organisateurs d’événements de s’adapter aux changements de comportement des consommateurs et aux nouvelles tendances du marché.
Cela illustre les défis auxquels sont confrontés les salons automobiles traditionnels, même lorsqu’ils tentent de renaître après une période d’interruption. Le fait qu’un seul grand constructeur européen, Renault, ait participé à l’édition 2024, aux côtés de constructeurs chinois, souligne les changements dans la dynamique de l’industrie automobile.
De nos jours, de nombreux constructeurs automobiles préfèrent investir dans des événements plus ciblés ou dans des lancements de produits en ligne, où ils peuvent atteindre un public mondial sans les coûts et les contraintes logistiques associés à la participation à des salons traditionnels. Cela soulève des questions sur la pertinence continue de ces grands événements dans le paysage actuel de l’industrie automobile.