Revue de presse du Lundi 14 Mars 2021

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Al Massae

La cherté des tomates accélère la décision d’encadrer leur exportation

Les répercussions de la montée des prix des légumes, notamment les tomates, qui planent encore sur les marchés marocains, ont poussé les pouvoirs publics à engager des consultations auprès des professionnels, qui ont abouti à la décision d’arrêter d’exporter vers certains marchés. Mais cette décision n’inclut pas les exportations de tomates vers les marchés de l’Union européenne. La quantité autorisée à être exportée est de 500.000 tonnes, et si dépassée, des droits d’entrée seraient payés, a expliqué le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole officiel du gouvernement. Les marchés concernés par la décision d’arrêt d’exportation conserveront une part d’environ 20%, étant donné que les professionnels s’y sont engagés. Les répercussions de cette décision ont commencé à se faire sentir sur le marché.

Les recettes douanières en hausse de 17,2% à fin février

Les recettes douanières nettes ont atteint plus de 11,22 milliards de dirhams (MMDH) à fin février 2022, en hausse de 17,2% par rapport au même mois de l’année écoulée, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR). Ces recettes, qui comprennent les droits de douane, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à l’importation et la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les produits énergétiques, tiennent compte de remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux de 7 millions de dirhams (MDH) à fin février 2022, précise la TGR dans son récent bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP). Au détail, les recettes nettes des droits de douane ont atteint 1,88 MMDH, en augmentation de 13,8% par rapport à fin février 2021, fait savoir la même source.

Le Matin

«Face à la crise, le gouvernement doit trouver des mesures novatrices dans le cadre de la politique budgétaire et monétaire» 

La gestion de la crise actuelle dans ses différentes dimensions sanitaire, économique, sociale et politique nécessite des mesures draconiennes de la part des pouvoirs publics marocains, a souligné l’économiste et professeur universitaire, Lahoucine El Ferouah, dans une interview accordée au journal, ajoutant que ces derniers sont censés innover avec des actions et des mesures dans le cadre de la politique budgétaire et monétaire. Entre autres, « des subventions directes et des aides ciblées au profit des professionnels du transport et de la logistique pour maintenir les prix à des niveaux raisonnables afin d’atténuer l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat et la consommation des ménages », a-t-il cité. Bien qu’il n’ait pas le moyen d’intervenir par la Caisse de compensation après la libéralisation en 2015 des produits pétroliers, le gouvernement marocain tentera de préserver l’équilibre par une taxation modérée des distributeurs, a-t-il noté.

Pourquoi les adouls rejettent le nouveau projet de loi organisant la profession?

Il semble que la nouvelle mouture du projet de loi finalisé récemment par le ministère de la Justice ne soit pas du goût des adouls. Récemment transmis à l’Instance nationale des adouls, le texte est vertement critiqué par les professionnels. Ces derniers reprochent au texte de ne pas prévoir les garanties légales permettant aux adouls de superviser certaines transactions, notamment la vente et l’achat de l’immobilier. En filigrane, les adouls dénoncent «la pression exercée par certains lobbies qui souhaiteraient s’arroger en exclusivité certaines attributions remplies pendant des siècles par les adouls», explique Aderrazak Bouïta, président de l’Association des adouls.

L’Économiste

Jeunes: l’ascenseur social toujours en panne

Les premières expériences sont déterminantes pour l’itinéraire professionnel des jeunes. Ceux-ci peinent encore à accéder à des emplois de qualité, assurant une protection sociale et des perspectives d’évolution. La plupart continuent d’alterner des phases de chômage et d’activités précaires. Plusieurs acteurs, identifiés par de récentes études de l’ONDH, déterminent le parcours des jeunes. Cela concerne notamment le niveau d’études, la situation financière des ménages, le lieu de résidence.. Ceux qui quittent précocement le système éducatif sont exclus des trajectoires d’accès à un travail de qualité.

Tétouan: Une nouvelle zone d’activités économiques en projet

Une nouvelle zone d’activités économiques devra voir le jour prochainement à Tétouan. Le projet sera situé dans les environs de la ville à proximité du cours de l’oued Martil. Le coût estimatif du projet, qui s’ étendra sur 5 hectares, est de 126 millions de DH. L’assiette foncière est à la charge de l’Administration des Domaines privés de l’État. Il consistera en la réalisation et la viabilisation de terrains pour la construction de lots allant de 200 à 1.000 m2, selon les besoins des investisseurs. Une partie sera dédiée aux équipements publics et logistiques. La future zone a pour objectif d’améliorer l’employabilité des jeunes dans les provinces de Tétouan et de Mdiq-Fnideq, tout en renforçant l’offre en infrastructures pour faciliter l’attractivité des investisseurs privés. La zone viendra étoffer le maillage de zones économiques et industrielles de la province de Tétouan qui est loin de satisfaire la demande.

Libération

Le Groupe socialiste interpelle Chakib Benmoussa sur la réouverture des piscines et l’augmentation du budget de l’animation culturelle dans les établissements scolaires

Le Groupe socialiste à la Chambre des représentants a adressé une question orale au ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, à propos de la réouverture des piscines sur l’ensemble du territoire national. En effet, les députés ittihadis ont interpellé, au nom du Groupe socialiste, le ministre de tutelle sur les mesures que son département compte prendre pour la réouverture des piscines afin que les équipes sportives puissent reprendre leurs activités. Les parlementaires de l’USFP ont mis l’accent sur un paradoxe: au moment où le gouvernement a récemment autorisé la réouverture des stades de football au public, les piscines sont toujours fermées aux amateurs de la natation, et ce malgré la chute du nombre des cas de Covid-19. Le Groupe socialiste a également expliqué que la fermeture des piscines jusqu’à présent a privé les conseils communaux de ressources importantes et de nombreux amateurs et professionnels de la natation de reprendre leurs activités sportives en prévision des prochaines compétitions locales, continentales et internationales.

Rissalat Al Oumma

Conseil de la concurrence: une nouvelle loi verra bientôt le jour

Le gouvernement se penche sur la modification de l’arsenal juridique lié au Conseil de la concurrence, selon Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances, qui a fait cette annonce dans sa réponse à une question écrite soumise par la parlementaire Fatima Tamni, qui se rapportait à la hausse des prix des carburants et l’érosion du pouvoir d’achat. L’exécutif a pris cette décision, en tenant compte des recommandations de la commission spéciale que SM le Roi Mohammed VI a chargée pour faire des recommandations sur ce dossier, a-t-elle expliqué. Sur ce, le gouvernement s’emploiera à soumettre dans les meilleurs délais un projet de loi relatif au Conseil de la concurrence à la Chambre des représentants, a-t-elle souligné dans sa réponse consultée par le journal.

Al Ittihad Al Ichtiraki

Sahara: Le Club d’amitié Mexique-Maroc réitère son soutien à l’initiative d’autonomie

Le Club d’amitié Mexique-Maroc a réitéré son soutien à l’initiative d’autonomie comme « seule et unique » solution au conflit régional autour du Sahara marocain, tout en dénonçant les tentatives séparatistes visant à déstabiliser la région du Sahara et du Sahel. « Nous réitérons notre soutien à la proposition marocaine d’autonomie et nous condamnons les plans séparatistes qui tentent de compromettre la sécurité et la stabilité de la région du Sahara et du Sahel », ont souligné les membres de ce Club dans une lettre adressée aux ministres des Affaires étrangères du Mexique et du Maroc. Le Mexique a toujours respecté les droits et la souveraineté des pays et condamne toute tentative ou velléité séparatiste, ont affirmé les membres du Club qui comprend des personnalités du monde politique, culturel et académique, outre des hommes d’affaires et des acteurs associatifs. “C’est pour cette raison que nous soutenons le Maroc pour contrecarrer ces tentatives vouées à l’échec”, ont-ils indiqué dans cette lettre parvenue à la MAP.

Al Alam

Signature d’un accord de jumelage entre Dakhla et Crotone

Un accord de jumelage entre Dakhla et la ville de Crotone a été signé dans le but de renforcer la coopération bilatérale en matière de promotion territoriale et de renforcement des capacités de gestion. Signée par le président du Conseil communal de Dakhla, Erragheb Hormatallah et le maire de Crotone, Vincenzo Voce, « cet accord s’inscrit dans le cadre de la consolidation de la coopération décentralisée des communes marocaines et du partenariat stratégique signé entre le Royaume et l’Italie en 2019 », a affirmé l’ambassadeur du Maroc à Rome, Youssef Balla, lors de la cérémonie de signature. “Cette convention ouvre des perspectives prometteuses de coopération entre les deux villes dans les différents secteurs, notamment l’agro-industrie, le tourisme et les énergies renouvelables”, a expliqué le diplomate. Balla a saisi l’occasion pour mettre en avant les atouts de Dakhla, en l’occurrence les projets structurants menés sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI et le climat des affaires favorable, relevant que la ville s’érige désormais en pôle d’attractivité économique, de dialogue interculturel et de référence en matière de développement durable.

Au Maroc-Mauritanie : la coopération bilatérale entre dans une phase avancée

Les relations bilatérales entre le Maroc et la Mauritanie sont entrées dans une phase nouvelle et avancée de coopération intense. Le consensus enregistré sur de nombreux dossiers consolide la force et la cohésion des liens de fraternité qui unissent les deux pays voisins et leurs peuples frères. Il s’appuie sur de solides fondements spirituels et civilisationnels et un long processus de solidarité et de coopération bilatérale à tous les niveaux. Les travaux de la 8ème session de la Haute Commission mixte maroco-mauritanienne, tenus du 9 au 11 mars à Rabat, ont constitué l’occasion de donner une forte impulsion à ces relations dans divers domaines, en aboutissant à la signature de 13 conventions et mémorandums d’entente dans des domaines touchant l’agriculture, la productions et la santé animales, la pêche maritime et l’aquaculture et la protection de l’environnement et du développement durable, entre autres. Ce développement traduit la volonté des deux pays de porter leurs relations bilatérales vers les horizons les plus larges, afin de réaliser les espoirs et aspirations des deux peuples en matière de bien-être et de croissance inclusive.

 L’Opinion

Le Royaume a débuté les premières expériences de dessalement de l’eau de mer il y a plusieurs décennies. La multiplication des épisodes de sécheresse ainsi que le développement économique et démographique imposent cependant de passer à la vitesse supérieure dans ce domaine, surtout que les technologies actuelles et la politique des énergies renouvelables du Royaume garantissent le dessalement de l’eau à moindre coût. Au-delà des enjeux liés aux coûts économiques, les stations de dessalement ont également un coût écologique, observé au niveau mondial, que le Maroc gagnerait à anticiper et à maîtriser, surtout que l’objectif national annoncé évoque l’implantation à moyen et long termes d’une vingtaine de stations dans les diverses régions côtières du pays.

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