Les tensions entre la Russie et les pays occidentaux se sont considérablement intensifiées, le président russe Vladimir Poutine mettant en garde contre les conséquences potentiellement dangereuses si les pays occidentaux donnaient le feu vert à l’Ukraine pour utiliser des armes contre le territoire russe. Poutine a souligné que les pays européens, en particulier les petits, doivent être conscients de l’ampleur des risques auxquels ils pourraient être confrontés en raison de cette escalade.
D’un autre côté, la Russie accuse l’OTAN de préparer des frappes nucléaires contre elle. Le général Vladimir Kuleshov, chef du Département des gardes-frontières du Service fédéral de sécurité russe, a noté que l’OTAN avait intensifié ses activités de renseignement et sa formation militaire près de la frontière russe, ce qui témoigne de la préparation de frappes nucléaires. Koulechov a souligné que ces activités nécessitent que la Russie prenne des mesures appropriées pour protéger ses frontières.
D’autre part, les ministres de la Défense de l’Union européenne se réunissent à Bruxelles pour discuter de l’aide militaire à l’Ukraine, avec la participation du ministre ukrainien de la Défense Rustam Umarov et du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Ces réunions interviennent à la lumière des progrès russes sur le champ de bataille et des efforts du président ukrainien Volodymyr Zelensky pour mobiliser un soutien militaire en faveur de son pays.
Zelensky a appelé l’Occident à forcer la Russie à la paix par tous les moyens possibles lors de sa visite en Espagne, soulignant la nécessité d’intensifier le travail conjoint avec les partenaires pour parvenir à la sécurité et forcer la Russie à la paix. Il a également réclamé des systèmes de défense aérienne capables d’intercepter les bombes aériennes guidées lancées par la Russie sur l’Ukraine.
Face à ces tensions, certains alliés de Kiev appellent à un réexamen des restrictions sur l’utilisation des armes fournies à l’Ukraine. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a appelé à autoriser l’Ukraine à utiliser des armes occidentales contre des cibles militaires en Russie. Il existe cependant des divergences entre les États membres de l’OTAN sur cette question, la Première ministre italienne Giorgia Meloni exprimant son opposition à ce que l’Ukraine utilise des armes occidentales pour frapper le territoire russe.
L’escalade de ces tensions indique que la situation pourrait encore se détériorer, notamment avec les préparatifs militaires en cours et les déclarations d’avertissement des deux parties. À mesure que le soutien militaire occidental à l’Ukraine augmente, le risque d’une escalade demeure, exigeant des efforts diplomatiques intenses pour éviter un conflit plus vaste.