Le Tchad vit un événement historique avec l’investiture de Mohamed Idriss Déby en tant que nouveau président du pays après avoir passé trois ans au pouvoir à la tête de la junte militaire. Lors d’une cérémonie tenue aujourd’hui jeudi en présence de délégations internationales, Déby a affirmé l’engagement de son pays à protéger sa sécurité à travers la coopération avec d’autres pays, notamment les pays voisins, pour lutter contre le terrorisme.
Sur les questions intérieures, Déby s’est engagé à lutter contre la corruption et à consacrer une grande partie des revenus du pays à des secteurs clés tels que l’éducation, la santé et la construction d’équipements publics.
L’inauguration s’est déroulée en présence d’un grand nombre de dirigeants régionaux et internationaux, dont le Premier ministre libyen et un représentant du président français, témoignant de leur soutien au processus démocratique au Tchad. Cependant, l’absence de représentants du Soudan et de l’Union africaine montre qu’il existe des divergences, notamment sur le rôle que joue le Tchad au Soudan.
Après son investiture, Déby doit désormais organiser de nouvelles élections législatives et offrir à l’opposition de plus grandes opportunités de participer à la gouvernance. Il est également confronté aux défis des mouvements d’opposition armés qui cherchent à le renverser, et il cherche à réaliser les aspirations du peuple et à parvenir à la stabilité et au développement au Tchad.