Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’est dit préoccupé par la baisse du taux de natalité dans le pays et a qualifié cette baisse de « menace existentielle » pour l’avenir de la Turquie. Il a souligné la baisse significative du taux de natalité ces dernières années, passant de 2,38 en 2001 à 1,51 en 2022, soulignant la gravité de cette situation pour la Turquie.
La Turquie s’appuie fortement sur une main-d’œuvre jeune pour réaliser sa stratégie de croissance économique à long terme, c’est pourquoi les faibles taux de natalité constituent un défi majeur pour cette stratégie. Le président du pays a pris des mesures législatives pour augmenter les taux de natalité, telles que des incitations au mariage et à la maternité précoces, mais ces initiatives n’ont pas encore donné les résultats escomptés.
Les taux de natalité variables entre les groupes ethniques au sein de la Turquie reflètent la complexité du paysage démographique du pays. Le taux de natalité moyen chez les femmes du sud-est de la Turquie, peuplé principalement de Kurdes, semble plus élevé que la moyenne nationale.
Alors que la Turquie est confrontée à ces défis démographiques, le gouvernement s’est engagé à œuvrer pour inverser cette tendance à la baisse. Ces défis démographiques sont de la plus haute importance pour la Turquie, et le gouvernement turc doit intensifier ses efforts pour faire de ce problème une priorité nationale.
