L’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC), en collaboration avec la Banque du Maroc, l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux, et l’Agence de Contrôle des Assurances et de la Sécurité Sociale, a tenu sa quatrième réunion annuelle de haut niveau dédiée au suivi de la mise en œuvre de l’accord de coopération dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption dans le secteur financier. Cet accord avait été signé par les quatre institutions en novembre 2019.
Une déclaration commune a souligné que cette réunion était l’occasion de discuter des développements de la corruption aux niveaux national et international, et de passer en revue les efforts déployés ces dernières années pour créer un environnement propice garantissant une transition réussie vers une nouvelle stratégie de prévention et de lutte contre la corruption au Maroc.
La déclaration a également noté que la réunion a permis de passer en revue les résultats de la mise en œuvre de l’accord au cours de l’année écoulée, ainsi que l’adoption d’une feuille de route pour l’année en cours.
De plus, l’année précédente a vu la mise en œuvre d’un programme de formation et de sensibilisation impliquant plus de 930 employés et responsables représentant les acteurs des secteurs financier et des assurances.
Par ailleurs, les quatre institutions ont continué à échanger des expériences, à organiser des séminaires et des ateliers pour discuter des mécanismes de contrôle des risques de corruption, en particulier des conflits d’intérêts.
Dans le même contexte, l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux et l’Agence de Contrôle des Assurances et de la Sécurité Sociale ont développé et aligné leurs systèmes sur les normes de qualité internationales dans le domaine de la lutte contre la corruption, dans le but d’inclure tous les acteurs des deux secteurs, à l’instar de l’approche adoptée par la Banque du Maroc pour le secteur bancaire.
De nombreuses institutions de crédit ont également développé leurs mécanismes de lutte contre la corruption conformément aux normes internationales, suivant les directives de la Banque du Maroc à cet égard.
Pour l’année en cours, les efforts se poursuivront pour renforcer les capacités des acteurs du secteur, notamment en ce qui concerne la gestion des risques de corruption et le renforcement du cadre juridique.
Les quatre autorités ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération pour lutter contre la corruption et la corruption, ainsi qu’à promouvoir la transparence et l’intégrité dans le secteur financier.