Le Maroc est actuellement confronté à des conditions météorologiques changeantes et des températures élevées, témoignant d’une instabilité climatique similaire à celle observée dans d’autres parties du monde. Cette vague de chaleur inhabituelle en plein cœur de l’hiver suscite de nombreuses préoccupations parmi les citoyens.
Le Maroc bat un nouveau record de chaleur avec des températures estivales relevées en plein mois de février. Le mercure a atteint 36,6 °C à Tan-Tan, dans le sud du royaume.
Selon les données du service d’information météorologique Ogimet, le mercure a atteint 36,6 °C à Tan-Tan dans le sud du Maroc, 36,4 °C à Essaouira, 36 °C à Agadir, ou encore 34,8 °C à Casablanca et 33,9 °C à Rabat.
Il s’agit d’un record pour un mois d’hiver, rapporte notamment l’observatoire français Keraunos sur X : une « chaleur exceptionnelle qui atteint son paroxysme ce mercredi au Maroc avec jusqu’à 36,6 °C, soit des valeurs de plein été. La chaleur se produit à l’avant d’un thalweg Atlantique qui s’enfonce très au sud ».
Le précédent record datait de 1960 avec 36,3 °C dans la ville de Nouaceur.
« D’après le rapport du Giec, la désertification menace progressivement les zones agricoles du Maroc. Ces six dernières années de sécheresse en sont bien révélatrices. Le Maroc, tout comme l’Espagne du sud, ne pourront plus être les vergers de l’Europe d’ici 2050 », alerte l’agroclimatologue, expliquant que « le Maroc et l’Andalousie vont sortir progressivement de la biogéographie (aire de répartition des espèces) de nombreuses espèces agricoles entraînant la disparition de nombreuses filières agricoles ».