La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a annoncé que le Maroc tire actuellement 40% de ses besoins énergétiques de sources d’énergie renouvelable. Cette réalisation est soutenue par des projets de qualité inclus dans le cadre du programme d’investissement, qui pourrait contribuer à augmenter la production d’énergie renouvelable pour atteindre environ 52% de ses besoins énergétiques d’ici 2030.
La déclaration de la ministre a été faite aujourd’hui, dimanche, en marge des travaux de la Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la “COP 28”, actuellement en cours à Dubaï.
La ministre a souligné que la conférence représente une opportunité de rectifier le tir et de présenter les initiatives que le Maroc mène dans le domaine de la transition énergétique et du développement durable, offrant ainsi une occasion de renforcer les projets d’énergie renouvelable à l’échelle régionale et internationale.
Elle a ajouté que les initiatives lancées par le Maroc lors de la COP 28 ont été favorablement accueillies par les parties prenantes, notant que ces initiatives comprennent des projets dans le domaine de l’énergie renouvelable, le dessalement de l’eau de mer par des énergies renouvelables, ainsi que des projets industriels à faible émission de carbone. De plus, des projets et des initiatives liés à l’hydrogène vert, qui sont parmi les priorités du pays, ont également été présentés.
La ministre a souligné que le Maroc possède une expérience de plus de 15 ans dans le développement de projets d’énergie renouvelable, d’efficacité énergétique et d’intégration régionale, constituant les trois piliers fondamentaux de la stratégie énergétique marocaine. Elle a cité en exemple le projet “Noor Ouarzazate”, le plus grand complexe solaire au monde avec une capacité de production totale de 580 mégawatts.
Elle a également confirmé l’engagement du Maroc à renforcer les stratégies de développement des énergies renouvelables et à intensifier les liens entre le Royaume et les pays du bassin méditerranéen et de l’Atlantique dans le cadre de l’intégration régionale.