Le Covid refait parler de lui au cœur de l’été. Sorti de la majorité des esprits après plus de trois ans de pandémie et plusieurs vagues.
la version EG.5 du Covid-19, surnommée Eris par certains scientifiques, est actuellement la plus scrutée. L’organisation mondiale l’a d’ailleurs ajoutée mi-juillet à sa liste des souches sous surveillance.
Contagieux mais a priori peu virulent
ce nouveau variant va devenir dominant, car il est plus contagieux.
À titre de repère, plus de 17% des cas de Covid recensés dans le monde mi-juillet relevaient d’EG.5 (+7,6% sur un mois), selon l’OMS. Ce dernier a notamment été identifié en Inde, mais aussi dans d’autres pays d’Asie, en Amérique du Nord et en Europe. D’après l’institut supérieur de la santé en Italie, « EG.5 est un descendant de XBB », lui-même un sous-variant d’Omicron, la souche longtemps majoritaire dans de nombreux pays.
S’il parvient à s’imposer parmi les précédentes souches dominantes, cela signifie qu’il pourrait être plus contagieux et peut-être davantage capable d’échapper aux défenses immunitaires. Cela pourrait être la conséquence de nouvelles mutations génétiques.
Eris provoque les symptômes habituels : rhume, maux de tête, toux ou encore fébrilité, mais ne semble pas entraîner une hausse de la mortalité et des hospitalisations. « Il n’y a pas d’indice qu’il soit plus grave en termes d’impact sur la santé », explique Laurent Kaufmann.





