L’Organisation mondiale de la santé (OMS), les centres africains de contrôle de prévention des maladies (Africa CDC), et l’institut Robert Koch (RKI) ont lancé ce 18 juillet un partenariat de sécurité sanitaire pour renforcer les capacités de sécurité sanitaire de l’Afrique dans les domaines de la biosécurité, de la surveillance intégrée des maladies, de la surveillance basée sur les événements, de la surveillance génomique et du renseignement sur les épidémies, tout en encourageant un leadership national fort.
«La réunion de consultation et de lancement du projet multi-pays est une étape importante vers le renforcement des capacités de surveillance et de renseignement sur les épidémies en Afrique. Elle fournit une plate-forme pour partager les expériences et les meilleures pratiques, qui seront essentielles au succès du projet », a déclaré le Dr. Yenew Kebede, responsable des systèmes et réseaux de laboratoire chez Africa CDC.
Le partenariat a également pour objectif d’encourager un leadership solide dans les pays, relève la même source, notant que la première phase sera mise en œuvre dans six États Membres de l’Union africaine, notamment la Gambie, le Mali, le Maroc, la Namibie, la Tunisie et l’Afrique du Sud, et sera ensuite étendue à d’autres pays.
La pandémie de Covid-19 a mis en évidence le rôle essentiel des laboratoires de santé publique en matière de surveillance ainsi que la nécessité de faire progresser la collecte, la gestion, la notification et la diffusion des données afin de garantir un processus d’élaboration des politiques fondées sur des bases factuelles lors d’urgences liées à la sécurité sanitaire, poursuit l’OMS.
Et d’ajouter que face à cette situation, le partenariat pour la sécurité sanitaire en Afrique œuvre à l’amélioration des capacités en matière de surveillance intégrée des maladies sur tout le continent, afin de mieux détecter, confirmer et notifier les menaces liées à la sécurité sanitaire.
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