Le Maroc est devenu un modèle de transformation durable en Afrique, inspirant d’autres pays à emboîter le pas, a déclaré jeudi à Meknès, Mohamed El Azizi, Directeur Général Régional pour l’Afrique du Nord à la Banque Africaine de Développement (BAD).
S’exprimant lors de la Conférence ministérielle annuelle de l’Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA) au changement climatique, organisée en marge du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM), M. El Azizi a souligné que la BAD et l’Initiative AAA partagent une vision commune pour le développement agricole en Afrique.
Cette vision englobe notamment le développement axé sur la sécurité alimentaire, la résilience au changement climatique et l’adhésion aux objectifs de développement durable des Nations Unies. M. El Azizi a réaffirmé l’engagement de la BAD à soutenir les initiatives de lutte contre le changement climatique et à appuyer les investissements durables dans les secteurs agricoles des pays membres.
Le Directeur Général Régional de la BAD a salué les réalisations de l’Initiative AAA dans l’accompagnement de projets agricoles et a souligné que le SIAM est une démonstration claire des capacités et des ressources du Maroc. Il a également appelé à une action commune et à plus de synergies entre les pays pour une plus grande coopération interafricaine.
Pour sa part, Charles Nhemachena, directeur régional du Centre mondial pour l’adaptation, a souligné que les conséquences des crises mondiales, telles que les phénomènes météorologiques extrêmes, touchent considérablement l’Afrique. Il a appelé à la mise en place de mesures d’adaptation et de convergence vers la sobriété, en particulier dans le secteur économique.
La résilience des systèmes et la recherche d’opportunités de développement et de coopération sont des éléments clés de l’agenda de renforcement de la durabilité et de la résilience des communautés, a-t-il ajouté. M. Nhemachena a également souligné la nécessité d’ajuster les solutions de transition durable afin de permettre aux pays africains de suivre le rythme des avancées technologiques, appelant à davantage d’actions pour la mise en œuvre des différentes recommandations de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques 2022 (COP27).