La Russie a annoncé, dimanche 26 octobre, le succès des derniers tests de son missile de croisière 9M730 Bourevestnik, surnommé « oiseau de tempête ». Présenté comme une arme « invincible » par Vladimir Poutine en 2018, ce missile est équipé d’un propulseur nucléaire et aurait volé pendant 15 heures lors de l’essai.
Le Bourevestnik peut voler à basse altitude et suivre des trajectoires complexes, ce qui le rend difficile à détecter par les systèmes de défense. Mesurant 12 mètres de long, il est autoguidé et conçu pour transporter une charge nucléaire, avec une portée quasi illimitée selon le chef d’État-major russe Valéri Guérassimov.
Donald Trump a critiqué ce test, le qualifiant « d’inapproprié » et appelant Vladimir Poutine à se concentrer sur la fin de la guerre en Ukraine. Selon certains analystes, ce missile est surtout une démonstration de force destinée à impressionner les pays européens et les États-Unis.
Malgré les déclarations russes, des experts soulignent que le Bourevestnik n’est pas invincible. Il pourrait être intercepté par des défenses renforcées ou des avions, et les risques environnementaux liés à son propulseur nucléaire restent inconnus, ce qui lui a valu le surnom de « Tchernobyl volant ».
Ce développement ne s’inscrit pas directement dans la guerre en Ukraine, où des missiles plus simples suffisent pour frapper des cibles, mais il illustre les tensions persistantes entre Moscou et Washington.
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