Le Pentagone a annoncé, vendredi 19 décembre, le lancement d’une opération « massive » en Syrie visant des combattants ainsi que des infrastructures et sites d’armement. Cette action fait suite à l’attaque du 13 décembre ayant coûté la vie à deux militaires américains et à un traducteur. Selon Washington, au moins cinq personnes ont été tuées, dont le chef d’une cellule chargée des drones.
Les frappes ont mobilisé des avions de chasse, des hélicoptères et de l’artillerie, ciblant plus de 70 positions dans le centre de la Syrie, notamment près de Homs, Deir ez-Zor et Raqqa. Plus de 100 munitions de précision ont été utilisées pour atteindre ces objectifs.
Le Centcom rappelle que depuis l’attaque contre ses troupes, les forces américaines et leurs alliés ont mené dix opérations en Syrie et en Irak, entraînant la mort ou la capture de 23 personnes. Cette opération souligne l’engagement des États-Unis dans leurs actions militaires dans la région, tout en posant la question de la continuité de leur présence en Syrie.
