Le secteur de la santé au Maroc connaît une dynamique de réforme globale, portée par des investissements importants dans les infrastructures, la formation des ressources humaines et la mise en place de nouveaux cadres juridiques et organisationnels.
L’objectif : améliorer l’accès, la qualité et la performance des services de santé dans l’ensemble du pays, a affirmé jeudi Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement.
Lors du point de presse tenu à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement, Baitas a rappelé que la réforme du système de santé répond à une demande forte de la population, soulignant que le chantier de l’État social ne peut aboutir sans un secteur médical performant.
Le ministre a insisté sur les avancées réalisées en matière d’infrastructures sanitaires, précisant que le gouvernement a lancé un vaste programme de rénovation de 1.400 centres de santé.
Il a également indiqué que l’ensemble des régions du Royaume disposeront, pour la première fois, d’un centre hospitalier universitaire (CHU), soit déjà opérationnel, soit en cours de réalisation. Il a cité notamment les CHU d’Agadir, de Guelmim, de Drâa-Tafilalet et de Beni Mellal.
Concernant les ressources humaines, Baitas a souligné l’impact du partenariat entre le ministère de la Santé et celui de l’Enseignement supérieur, qui a permis l’ouverture de nouvelles universités dans plusieurs régions, afin d’augmenter le nombre de médecins et de professionnels de santé. Tous les indicateurs, a-t-il assuré, confirment un investissement conséquent dans ce domaine.
Le porte-parole du gouvernement a également mis en avant l’effort budgétaire consenti par l’État, rappelant que le budget du secteur de la santé a doublé depuis 2021, témoignant d’une mobilisation financière importante pour répondre aux défis du système sanitaire.
Sur le plan juridique, Baitas a évoqué l’adoption de cinq lois majeures qui restructurent l’organisation du secteur. Parmi elles : la loi sur la fonction publique sanitaire, celle relative à l’organisation territoriale de la santé, la loi sur les agences de santé, déjà opérationnelles, ainsi que la loi encadrant les médicaments.





