Les marchés financiers mondiaux ont salué mercredi la levée attendue du blocage budgétaire aux États-Unis, qui a duré plus de 40 jours, enregistrant de nouveaux records historiques à Paris, Londres, Madrid et Milan.
À New York, le Dow Jones a progressé de 0,81 % en milieu de journée, tandis que le S&P 500 restait quasi stable (+0,08 %). Le Nasdaq reculait légèrement de 0,24 % dans le cadre d’une rotation sectorielle, les investisseurs se détournant des valeurs technologiques.
En Europe, le CAC 40 de Paris a atteint un nouveau record à 8.280,97 points (+1,38 %), le Dax de Francfort gagnait 1,25 %, et le FTSE 100 de Londres 0,18 %. L’Ibex de Madrid et le FTSE Mib de Milan ont eux aussi atteint des sommets historiques. L’indice Stoxx Europe 600, regroupant les 600 plus grandes capitalisations européennes, a également battu un record.
Cette dynamique positive s’explique par l’anticipation de la fin du « shutdown » américain, ce qui relance l’appétit pour les actifs risqués. La Chambre des représentants américaine doit voter mercredi soir le texte approuvé par le Sénat, permettant de lever le blocage budgétaire qui avait entraîné la fermeture de nombreux services publics et mis des milliers de fonctionnaires au chômage technique.
La rotation sectorielle profite aux banques, au secteur de l’énergie et aux loisirs, tandis que les valeurs technologiques perdent un peu de terrain. Les marchés asiatiques ont suivi le mouvement : le Nikkei de Tokyo a gagné 0,43 %, Séoul +1,07 %, Taipei +0,58 % et Hong Kong +0,85 %.
Dans le même temps, certaines valeurs individuelles se distinguent. L’énergéticien SSE a bondi de 13,35 % à Londres après l’annonce d’un plan d’investissements massif pour moderniser le réseau électrique. Le fabricant de puces Infineon a gagné 7,14 % à Francfort, porté par ses projets liés à l’intelligence artificielle.
Sur le marché des matières premières, le pétrole a reculé : le Brent perdait 2,76 % à 63,36 dollars le baril et le WTI américain 3,03 % à 59,19 dollars, face à des craintes d’un excès d’offre malgré des prévisions de demande en hausse pour 2025-2026. Le dollar restait stable face à l’euro à 1,1578.





