Selon un rapport de Bank of America, la semaine se terminant le 29 octobre a été marquée par d’importants flux financiers vers les fonds de trésorerie, d’actions et d’obligations, tandis que l’or a enregistré ses plus fortes sorties hebdomadaires depuis trois mois.
Les fonds de trésorerie ont attiré 36,5 milliards de dollars, les fonds d’actions 17,2 milliards et les fonds obligataires 17 milliards, reflétant la préférence des investisseurs pour des actifs traditionnels générateurs de revenus. À l’inverse, les fonds liés aux crypto-monnaies n’ont capté que 0,6 milliard de dollars, tandis que l’or a subi des retraits record de 7,5 milliards de dollars, pour la première fois depuis 12 semaines, après des flux entrants cumulés de 59 milliards de dollars sur les quatre derniers mois.
Michael Hartnett, stratège en chef chez Bank of America, souligne que les investisseurs restent exposés aux actifs à haut risque, soutenus par des facteurs économiques et politiques, dont les politiques fiscales américaines et les décisions de la Réserve fédérale, ainsi que le comportement des jeunes générations. Selon lui, ce comportement ne changera que si l’inflation américaine atteint 4 %, alors qu’elle est actuellement estimée à 3,4 %.
Malgré les risques connus pour 2024 – hausse soudaine des rendements obligataires, tensions commerciales ou nouvelles hausses de taux par la Fed – les marchés en 2025 restent stables, avec des actions proches de niveaux record et des écarts de crédit au plus bas.
Géographiquement, les flux se concentrent surtout sur les actions américaines (6 milliards de dollars), suivies du Japon (5,4 milliards), de l’Europe (0,5 milliard) et des marchés émergents (0,7 milliard). Sectoriellement, la technologie a attiré 3,5 milliards de dollars, tandis que les matières premières ont connu des sorties record de 9,1 milliards.
