L’ouragan Melissa, après avoir frappé la Jamaïque, Cuba et Haïti, se dirige vers les Bermudes avec des vents de 165 km/h, selon le Centre national américain des ouragans (NHC). L’alerte a été levée aux Bahamas.
En Haïti, où l’ouragan n’a pas touché directement le territoire mais a provoqué de fortes pluies, au moins 30 personnes, dont 10 enfants, ont trouvé la mort. Vingt autres sont portées disparues. La plupart des décès (23) ont été causés par la crue d’une rivière dans le sud-ouest du pays.
En Jamaïque, 19 personnes ont été tuées, selon la ministre de l’Information Dana Morris Dixon.
À Cuba, les villes touchées par Melissa, comme Santiago de Cuba, font face à des rues inondées, des maisons effondrées et des quartiers privés d’électricité. Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a évoqué des « dégâts considérables », sans faire état de victimes. Les habitants s’efforcent de réparer les dégâts et certaines boutiques commencent à rouvrir.
Melissa a été le plus puissant ouragan à toucher la Jamaïque en 90 ans, atteignant la catégorie 5 avec des vents d’environ 300 km/h.
L’aide internationale commence à affluer : les États-Unis ont envoyé des équipes de secours et des fournitures vitales, le Royaume-Uni accorde 2,5 millions de livres d’aide d’urgence, et la France envoie également des cargaisons de soutien.
Le secrétaire exécutif de l’ONU chargé du changement climatique, Simon Stiell, a rappelé que chaque catastrophe liée au climat souligne l’urgence de limiter le réchauffement climatique causé par la combustion de charbon, de pétrole et de gaz.
