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Chroniques du Festival du Film de Bagdad

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Le Pacha de Bagdad

Au cœur de Bagdad renaissante, le cinéma s’invite comme un souffle d’espoir et de beauté. Le Festival du Film de Bagdad, plus qu’un simple événement artistique, est devenu un espace de rencontre, de dialogue et de résilience.

Dans cette atmosphère chargée d’émotion et de passion, certaines figures marquent les esprits par leur engagement discret et leur amour inconditionnel pour l’art. Voici un hommage à l’une d’elles.

Dr. Belkacem Essahli

À Bagdad, ville de contrastes et de résilience, le mot prend tout son sens. Comme l’écrivait Al-Mutanabbi :
« À la mesure des grands sont les grandes décisions, et à la hauteur des nobles sont les nobles actions. »
Dans cette atmosphère vibrante de cinéma, un homme se distingue par sa présence discrète mais déterminante : Hikmat Al-Baydani, surnommé affectueusement « le Pacha » par ses proches.

Partout dans les allées du festival, on le croisait. Toujours calme, élégant, énergique, au-dessus des mesquineries. Après avoir géré les affaires administratives de la journée en tant que directeur du festival, il prenait le temps de s’asseoir quelques instants avec les invités, partageant anecdotes et souvenirs avec son sourire habituel, fier du succès de l’événement malgré les défis.

Nous l’avons connu depuis longtemps, comme un collègue raffiné, un réalisateur talentueux, notamment dans les années 90 avec ses clips musicaux qui ont marqué l’époque. Ce genre audiovisuel, alors en pleine effervescence dans le monde arabe, s’est imposé comme une forme artistique à part entière — et Hikmat en a été l’un des pionniers.

Le « Pacha », comme on l’appelle, exultait lors de ses déclarations aux médias : « Bagdad est sur la voie de retrouver son éclat créatif. »
Sous sa direction, le festival a su rassembler des cinéastes, critiques, artistes et passionnés venus des quatre coins du monde. Unis par le langage du cinéma, ils ont partagé leurs visions de la vie — entre joie, douleur et espérance — dans les espaces symboliques du Mansour, du Rashid, de Jadriya, sur les rives du Tigre.

Plus qu’un simple festival, ce fut un acte de renaissance culturelle. Un message au monde que Bagdad, malgré tout, respire encore l’art.

Que la paix t’accompagne, Pacha.

poup

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