Depuis quelques semaines, un nouveau variant du Covid-19, baptisé XFG, attire l’attention. Très présent en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis et dans plusieurs autres pays, ce sous-variant d’Omicron est désormais majoritaire, selon les données issues du séquençage. Mais ce n’est pas seulement sa propagation qui intrigue : il est souvent surnommé « variant Frankenstein », un nom qui suscite inquiétude et curiosité.
Un surnom né sur les réseaux sociaux
Officiellement, les variants du SARS-CoV-2 reçoivent un nom basé sur leur génome, comme XFG dans ce cas. Mais l’appellation « Frankenstein » n’a rien de scientifique. Elle est apparue sur les réseaux sociaux puis a été relayée par certains médias, notamment dans un article du Daily Mail début juillet, qui parlait d’un « variant ultra-contagieux ayant quadruplé en un mois ».
Le terme fait référence au célèbre monstre de la littérature, créé à partir de différentes parties de corps. Une image choisie en raison du nombre élevé de mutations présentes dans le génome du variant XFG, assemblées à partir d’autres lignées du virus.
Un variant classé « sous surveillance »
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé le variant XFG comme étant « sous surveillance » depuis juin 2025. Il semblerait être un peu plus transmissible que ses prédécesseurs, mais aucune preuve ne suggère qu’il provoque des formes plus graves à ce stade.
Quelle situation au Maroc ?
Au Maroc, les autorités sanitaires suivent de près l’évolution des variants à l’échelle mondiale, y compris XFG. Pour l’heure, aucune propagation significative de ce variant n’a été signalée dans le Royaume, selon les données disponibles. Toutefois, la vigilance reste de mise, notamment avec la reprise des voyages internationaux et l’arrivée de la saison hivernale, propice à la circulation des virus respiratoires.
Le ministère de la Santé appelle toujours à respecter les gestes barrières de base, à se faire vacciner (y compris les rappels si recommandés), et à éviter la diffusion d’informations non vérifiées, notamment sur les réseaux sociaux.
Entre information et peur
Le surnom « Frankenstein » témoigne surtout de l’impact des mots et des images sur la perception du risque sanitaire. Il rappelle également la nécessité de s’informer à partir de sources officielles et scientifiques, face à une pandémie qui continue d’évoluer à travers de nouvelles mutations.