Le Bureau national des chemins de fer (ONCF) poursuit ses efforts pour développer un transport urbain durable au Maroc. Il cherche à obtenir un nouveau financement de 202 millions d’euros auprès de la banque allemande de développement (KfW) dans le cadre du programme « SIR » (Service de proximité dans le périmètre métropolitain), destiné à la région du Grand Casablanca.
Ce financement viendrait compléter un prêt précédent de 350 millions de dollars accordé par la Banque mondiale en juin dernier, tous deux visant à moderniser le réseau ferroviaire, améliorer l’accès à l’emploi et aux services essentiels, et réduire les émissions de carbone.
Le programme prévoit la modernisation de 73 kilomètres d’infrastructures, incluant :
- l’électrification des lignes,
- l’amélioration des systèmes de signalisation,
- la réhabilitation ou construction de 15 gares multimodales, accessibles à tous.
L’objectif est d’augmenter la fréquence des trains et de relier le centre de Casablanca à sa périphérie (Zenata, Mohammedia, Nouaceur, Bouskoura) en moins de 45 minutes.
Ce projet devrait aussi :
- désengorger le réseau actuel,
- renforcer le transport de marchandises vers le port de Casablanca,
- et développer les plateformes logistiques d’Aïn Sebaâ et Zenata.
À travers ces projets, le Maroc veut faire du transport ferroviaire un pilier central de la transition verte, notamment dans la région Casablanca-Settat, moteur économique du Royaume en pleine expansion urbaine.