Le Maroc poursuit sa stratégie diplomatique en Afrique avec une dynamique active et structurée, visant à renforcer sa présence politique, économique et sécuritaire sur le continent.
Selon le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le Royaume mène une politique pragmatique et tournée vers des résultats concrets, notamment à travers l’ouverture de nouvelles ambassades au Cap-Vert et en Sierra Leone, ainsi que la mise en place de missions diplomatiques en Gambie et au Libéria.
Parallèlement, plusieurs pays africains, comme le Kenya et le Malawi, ont renforcé leurs relations avec le Maroc en ouvrant des ambassades à Rabat, preuve d’un intérêt croissant pour la coopération bilatérale.
Le ministre a également souligné l’importance de la reconnaissance croissante de la souveraineté marocaine sur les provinces du Sud, avec l’ouverture par le Tchad d’un consulat général à Dakhla, portant à 30 le nombre total de représentations consulaires étrangères à Laâyoune et Dakhla.
Sur le plan multilatéral, le Maroc a présidé le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en mars 2025, abordant des sujets d’importance tels que l’intelligence artificielle, le changement climatique et les situations politiques en transition dans plusieurs pays comme le Mali, le Burkina Faso, la Guinée ou encore le Soudan.
Le Royaume a également multiplié les rencontres bilatérales avec des pays africains (Guinée-Bissau, Burundi, Côte d’Ivoire…), donnant lieu à la signature d’accords de coopération sud-sud, favorisant le développement et la stabilité régionale.
Dans le domaine économique, le projet du gazoduc Afrique-Atlantique porté par le Maroc est présenté comme une infrastructure stratégique pour renforcer l’intégration régionale et stimuler les échanges en Afrique de l’Ouest.
Enfin, le Maroc accompagne cette action diplomatique par des investissements dans les secteurs clés comme les infrastructures, l’agriculture, la santé et l’éducation, consolidant ainsi sa position d’acteur majeur sur le continent.