À deux jours d’un sommet crucial entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens se sont réunis ce mercredi à Berlin pour une visioconférence stratégique avec le président américain Donald Trump.
Parmi les participants figurent les chefs d’État et de gouvernement de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni. L’objectif : peser sur les discussions à venir avec Moscou et défendre les intérêts de l’Ukraine, alors que le conflit armé entre Kiev et Moscou continue de faire rage.
Zelensky appelle à la fermeté face à Moscou
Avant cette réunion, Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés à faire pression sur la Russie et à déjouer toute tentative de “tromperie” de la part du Kremlin.« Il n’y a actuellement aucun signe montrant que les Russes veulent mettre fin à la guerre », a-t-il déclaré sur Telegram.
Moscou avance à l’Est, l’Ukraine inquiète
Sur le terrain, la situation reste tendue. Le ministère russe de la Défense a annoncé ce mercredi la prise de deux localités stratégiques dans la région de Donetsk, à l’est de l’Ukraine. Il s’agit des villages de Nykanorivka et Souvorové, situés près de la ville de Dobropillia. Ces avancées laissent craindre une percée militaire d’ampleur de la part de l’armée russe.
Tensions diplomatiques en Europe de l’Est
Dans un autre signe de tensions croissantes, l’Estonie a expulsé un diplomate russe, accusé d’« ingérence » et de tentative de déstabilisation du système juridique estonien. Le ministère estonien des Affaires étrangères dénonce des activités hostiles de la part de Moscou.
La Russie minimise les efforts européens
De son côté, la diplomatie russe a relativisé l’impact de la réunion entre Zelensky, Trump et les Européens.« Les consultations des Européens sont politiquement insignifiantes », a déclaré un responsable du ministère russe des Affaires étrangères.
Un enjeu diplomatique majeur
Les Européens, tout comme Zelensky, espèrent convaincre Donald Trump de défendre fermement la position ukrainienne lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine, prévue vendredi en Alaska. Le sommet est présenté comme une étape décisive dans les efforts internationaux visant à mettre fin au conflit, qui dure depuis plus de trois ans.