La centrale nucléaire de Gravelines, située dans le nord de la France, a temporairement mis à l’arrêt quatre de ses six unités de production, lundi 11 août, en raison d’une « présence massive et imprévue de méduses » dans les stations de pompage servant au refroidissement des réacteurs, a annoncé EDF.
Les réacteurs concernés sont les unités 2, 3, 4 et 6, qui se sont arrêtés automatiquement entre dimanche soir et lundi matin, conformément aux dispositifs de sécurité. EDF précise que ces arrêts n’ont eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, le personnel ou l’environnement.
La centrale, déjà privée de ses unités 1 et 5 actuellement en maintenance, est donc entièrement à l’arrêt de manière provisoire. Les équipes techniques sont mobilisées pour procéder aux diagnostics et aux interventions nécessaires afin de permettre une reprise en toute sécurité.
Selon EDF, les méduses ont obstrué les tambours filtrants des stations de pompage situés dans la partie non nucléaire des installations. Ce phénomène naturel reste rare mais peut affecter les centrales côtières, surtout en période estivale.
La centrale de Gravelines est la plus grande d’Europe de l’Ouest, avec six réacteurs à eau pressurisée de 900 mégawatts chacun. Elle doit également accueillir deux nouveaux réacteurs de type EPR2 d’ici 2040, d’une capacité de 1 600 MW chacun.



