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Italie: les conditions actuelles ne permettent pas encore de reconnaître la Palestine

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Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a déclaré que son pays ne considère pas le moment actuel comme propice à une reconnaissance de l’État palestinien. “Actuellement, il n’existe pas de conditions constitutionnelles ou internationales permettant de reconnaître un État palestinien. Nous devons œuvrer pour que cela devienne possible à l’avenir”, a-t-il affirmé.

Une position qui n’entrave pas les appels à la paix

Malgré cette position, Tajani a précisé qu’elle n’empêche pas l’Italie d’exiger la fin des bombardements israéliens sur les civils, ni de demander à Hamas de libérer les otages et de cesser d’utiliser les civils comme boucliers humains. “Nous devons envoyer des messages clairs à toutes les parties : à Israël pour qu’elle arrête la violence, à Hamas pour qu’il cesse d’exploiter les civils. L’objectif est la paix, pas l’escalade”, a-t-il ajouté.

Une reconnaissance conditionnée à un règlement global

Selon Tajani, la reconnaissance d’un État palestinien doit s’inscrire dans une solution politique globale au conflit israélo-palestinien.

Une dynamique internationale en faveur de la Palestine

À ce jour, 147 pays reconnaissent officiellement l’État de Palestine, dont la Russie. En 2024, les États-Unis ont opposé leur veto à l’adhésion de la Palestine en tant que membre à part entière des Nations Unies.

Dix nouveaux pays ont pourtant franchi le pas depuis le début de l’année, notamment l’Espagne, la Norvège, l’Irlande et l’Arménie.

Positions européennes : vers une reconnaissance coordonnée ?

La France, par la voix du président Emmanuel Macron, a annoncé qu’elle reconnaîtra officiellement l’État palestinien lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2024. Une lettre officielle en ce sens a été transmise au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

De son côté, le Royaume-Uni, sous la direction du Premier ministre Keir Starmer, prévoit une démarche similaire si Israël ne met pas fin à ses opérations militaires à Gaza et ne prend pas de mesures concrètes pour améliorer la situation humanitaire.

poup

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