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Affaire Hakimi : une justice sous pression ?

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Le Club des Avocats au Maroc a vivement critiqué la procédure judiciaire engagée contre le footballeur international marocain Achraf Hakimi. Dans un communiqué publié le 1er août, l’organisation parle d’un dossier « vide » et d’une justice « sous pression médiatique », qui ne respecterait pas les droits fondamentaux.

Rappelons que le joueur du Paris Saint-Germain, âgé de 26 ans, est mis en examen depuis mars 2023 pour un viol présumé. Il est accusé par une jeune femme de 24 ans d’un acte sexuel non consenti à son domicile à Boulogne-Billancourt. Hakimi conteste fermement les faits et déclare avoir été manipulé.

Un dossier sans preuves solides, selon le Club des Avocats

Le Club, présidé par Me Mourad Elajouti, estime que la procédure a été lancée dans des conditions anormales. Il souligne l’absence de plainte officielle, de certificat médical ou de constatations médico-légales. Aucun témoin direct, ni expertise psychologique ou médicale ne viendrait appuyer les accusations.

Selon l’organisation, la seule déclaration de la plaignante ne peut justifier un renvoi devant la cour criminelle. Elle cite à ce propos une jurisprudence de la Cour de cassation française, qui demande des éléments concrets pour juger une affaire aussi grave.

Une justice sous influence médiatique ?

Le Club déplore aussi l’impact de la médiatisation de l’affaire dès le début de l’enquête. Pour lui, cette exposition publique a porté atteinte à la présomption d’innocence d’Hakimi. Il rappelle que, selon la loi française et les normes européennes, personne ne peut être présenté comme coupable avant d’avoir été jugé.

Autre critique : la lenteur de la procédure. Plus de deux ans se sont écoulés entre la mise en examen et le réquisitoire du parquet, ce qui violerait, selon le Club, le principe du « délai raisonnable » prévu par la Convention européenne des droits de l’homme.

Des éléments à décharge ignorés ?

Enfin, le Club des Avocats affirme que des preuves favorables à Hakimi – comme des messages écrits mettant en doute la sincérité de la plaignante – n’auraient pas été prises en compte avec l’attention nécessaire.

Face à ces inquiétudes, l’organisation annonce la création d’une commission indépendante. Celle-ci aura pour mission de suivre de près le déroulement du procès, de défendre les droits de l’accusé et de veiller au respect des normes juridiques.

Achraf Hakimi, de son côté, continue de nier les faits et affirme faire confiance à la justice.

poup

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