Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé mardi à Rabat une série de réunions consacrées au suivi de la mise en œuvre de la feuille de route nationale pour l’emploi. L’objectif : faire le point sur les progrès réalisés par les différents secteurs et accélérer l’exécution des engagements pris.
Ces réunions ont réuni plusieurs ministres et responsables d’institutions nationales, ainsi que des représentants du secteur privé, notamment la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM). Chaque département concerné a présenté ses programmes d’action, conçus pour favoriser une meilleure coordination, impliquer les acteurs économiques, et garantir la convergence entre les politiques publiques.
Une attention particulière a été accordée :
- à l’investissement privé,
- à l’appui aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME),
- et à la valorisation des compétences.
Les discussions ont aussi porté sur les opportunités d’emploi créées à travers les grands projets d’infrastructure, notamment dans les secteurs du BTP, de l’agriculture, du tourisme et de l’artisanat.
Le gouvernement veut également renforcer l’intégration des jeunes sur le marché du travail, améliorer l’orientation professionnelle, et lever les obstacles qui freinent l’accès des femmes à l’emploi, notamment la prise en charge des enfants dans les crèches.
Un autre point clé a concerné la formation professionnelle continue. Le Chef du gouvernement a appelé à une meilleure coordination entre les institutions telles que l’OFPPT, l’ANAPEC, et Maroc PME, afin d’élargir l’accès à la formation, notamment pour les personnes sans diplôme.
Akhannouch a salué les premiers résultats encourageants : au premier trimestre 2025, l’économie nationale a connu une croissance de 4,8 %, avec la création de 351.000 emplois non agricoles, soit trois fois plus qu’à la même période en 2024, et une baisse du chômage de 0,4 point.
