Le conflit entre l’Iran et Israël a franchi un nouveau cap ce mardi. L’armée israélienne a annoncé avoir tué l’un des plus hauts responsables militaires iraniens, le général Ali Shadmani, proche du guide suprême Ali Khamenei, lors d’une frappe aérienne ciblée au cœur de Téhéran.
Dans un communiqué, l’armée israélienne affirme avoir saisi « une opportunité soudaine » pour frapper un centre de commandement stratégique dans la capitale iranienne. Selon elle, Ali Shadmani était « le commandant militaire le plus haut gradé » à ce jour éliminé.
Pendant ce temps, des missiles iraniens ont été tirés vers Israël, provoquant de fortes explosions à Tel-Aviv et Jérusalem, où les sirènes d’alerte ont retenti. L’armée israélienne indique avoir engagé des opérations de riposte et d’interception.
Face à l’intensification des combats, plusieurs pays ont entamé l’évacuation de leurs ressortissants. Plus de 600 étrangers ont été exfiltrés d’Iran vers l’Azerbaïdjan, selon des sources diplomatiques.
L’armée iranienne a affirmé avoir lancé des drones contre des positions « stratégiques » à Tel-Aviv et Haïfa. Le général Kioumars Heidari a déclaré que des drones « destructeurs et précis » ont visé des infrastructures israéliennes clés.
En Iran, deux fortes explosions ont été signalées dans la ville de Tabriz, dans le nord-ouest du pays, où se trouve une importante base militaire. À Téhéran, la radiotélévision nationale a été touchée par des bombardements, et de nombreuses colonnes de fumée ont été observées. La population fuit massivement la capitale.
L’ancien président français François Hollande a tenu Donald Trump pour responsable de l’escalade actuelle, estimant que le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien en 2015 a relancé les tensions.
La Chine a également critiqué Trump, l’accusant de « jeter de l’huile sur le feu » en appelant à l’évacuation immédiate de Téhéran et en proférant des menaces contre l’Iran.
