Un accord a été conclu entre les États-Unis et la Chine à Londres, les 9 et 10 juin, au sujet des terres rares, ces métaux stratégiques indispensables à de nombreuses technologies. Mais les détails de cet engagement restent encore très vagues.
La délégation américaine, composée notamment du secrétaire au Trésor, Scott Bessent, et du ministre du Commerce, Howard Lutnick, a rencontré à Lancaster House le vice-premier ministre chinois He Lifeng et plusieurs hauts responsables du commerce. Les deux parties ont affiché une volonté d’apaisement, alors que les tensions commerciales menaçaient de repartir à la hausse.
L’ancien président Donald Trump, très impliqué dans les discussions, a déclaré que la Chine s’était engagée à reprendre les exportations de terres rares vers les États-Unis. En contrepartie, il aurait promis de faciliter à nouveau l’accès des étudiants chinois aux universités américaines.
Cette annonce intervient après des négociations déjà tendues en mai à Genève, qui avaient permis d’éviter une nouvelle guerre des droits de douane. Toutefois, la Chine avait ensuite mis en place un système de licences pour l’exportation de terres rares et des aimants qui en contiennent, suspendant de fait les livraisons vers les États-Unis.
Cette décision a eu des conséquences concrètes : une usine Ford près de Chicago a été contrainte de stopper sa production fin mai, faute de métaux nécessaires.
Pour l’heure, malgré des déclarations optimistes, le contenu réel de l’accord reste flou. Les prochaines semaines diront si cet apaisement est durable.