Le Maroc poursuit son ascension parmi les grandes puissances économiques du continent africain. Cette affirmation est soulignée par le magazine “Jeune Afrique”, qui a annoncé la 26ᵉ édition de son classement exclusif des 500 plus grandes entreprises africaines.
Un chiffre d’affaires impressionnant pour les entreprises marocaines
Les entreprises marocaines figurant dans ce classement ont réalisé un chiffre d’affaires global de 55,9 milliards de dollars, soit 7,6 % du total des entreprises classées. Ce résultat témoigne de la solidité des entreprises marocaines, mais aussi de leur grande diversité sectorielle. Cela constitue un véritable atout face aux défis économiques mondiaux.
Une présence forte dans plusieurs secteurs
Les entreprises marocaines couvrent des secteurs variés, tels que l’industrie automobile, les télécommunications, l’agro-industrie et les mines. Cette diversité leur permet de faire face avec résilience aux turbulences économiques internationales. Parmi les exemples notables, le groupe OCP, leader mondial des phosphates, conserve sa place parmi les 10 premières entreprises africaines. D’autres acteurs majeurs, comme Royal Air Maroc, bénéficient de la reprise du secteur aérien pour accélérer leur croissance.
Une stratégie visant à renforcer l’intégration mondiale
Ces résultats reflètent clairement la stratégie du Maroc pour renforcer son intégration dans les chaînes de valeur mondiales. Le Royaume met un accent particulier sur l’attraction des investissements étrangers, en particulier dans les secteurs industriels et des services. Cette politique vise à dynamiser davantage l’économie nationale et à renforcer la compétitivité du Maroc sur la scène internationale.
Le classement de “Jeune Afrique” repose sur une analyse détaillée de près de 1 300 entreprises africaines. Il évalue leurs performances financières, basées sur leurs chiffres d’affaires pour l’exercice 2023. Les données proviennent de sources officielles et vérifiées, puis sont converties en dollars américains selon le taux de change en vigueur à la fin de chaque exercice fiscal. Ce classement exclut les secteurs financier et assurantiel, qui sont analysés séparément.