Le ministre Younes Sekkouri, responsable de l’Intégration économique et des petites entreprises, a annoncé que la majorité des amendements proposés par les syndicats et les conseillers de la chambre haute ont été acceptés par le gouvernement. Bien que certaines propositions aient été difficiles à intégrer dans leur forme initiale en raison des contraintes juridiques, l’essentiel a été pris en compte. Sekkouri a souligné que l’objectif était de protéger la liberté de travail tout en répondant aux attentes des parties prenantes.
Lors de la présentation du projet de loi organique n° 97.15, qui régit les conditions d’exercice du droit de grève, Sekkouri a affirmé que le texte final répondait aux exigences du Maroc. Il protège les droits des travailleurs tout en respectant la liberté de travail et les droits des employeurs. Le ministre a également évoqué l’importance de cette loi dans le cadre de la vision définie par le roi Mohammed VI.
Une Protection Renforcée pour les Travailleurs et l’Équilibre des Droits
Sekkouri a insisté sur l’importance de garantir un avenir meilleur pour les jeunes et les travailleurs, en adaptant la législation aux défis modernes. “Aujourd’hui, nous avons atteint notre objectif. Si nous avons bien agi, nous serons récompensés, sinon nos efforts seront néanmoins honorés”, a-t-il expliqué.
Un Droit de Grève Accessible à Toutes les Catégories de Travailleurs
Le ministre a précisé que le gouvernement a pris en compte les propositions de l’opposition, qui ont été intégrées sous forme d’amendements importants. L’objectif n’était pas de soutenir le gouvernement, mais de défendre les droits des citoyens, malgré les divergences politiques.
Sekkouri a également expliqué que le texte garantit le droit de grève à toutes les catégories de travailleurs, contrairement à la version précédente qui excluait certaines d’entre elles.