Les autorités judiciaires françaises ont émis un mandat d’arrêt contre Bashar al-Assad. L’ex-président syrien est accusé de complicité dans des crimes de guerre, notamment en lien avec la mort d’un citoyen franco-syrien en 2017.
Les enquêteurs français soupçonnent Assad d’avoir ordonné un bombardement sur la ville de Deraa, où un homme de 59 ans a été tué. L’attaque a été menée par des hélicoptères de l’armée syrienne en juin 2017. Les victimes de ces frappes étaient principalement des civils, alors que le régime syrien cherchait à reprendre la ville aux forces rebelles.
Des précédentes poursuites judiciaires
Ce mandat fait suite à un précédent en 2023. À cette époque, la France avait également lancé une procédure judiciaire contre Assad dans le cadre des attaques chimiques en Syrie. La plus connue étant celle qui a visé la Ghouta orientale près de Damas en 2013.
Les investigations françaises continuent de révéler le rôle de Bashar al-Assad dans les attaques contre des civils. Les autorités françaises estiment qu’il a facilité la logistique de ces attaques aériennes.