Selon le dernier rapport de Bank Al-Maghrib, l’industrie marocaine a enregistré une baisse de la production en novembre 2024 par rapport au mois précédent, bien que les ventes aient connu une hausse générale dans tous les secteurs, à l’exception de l’industrie alimentaire. Cette évolution reflète des tendances spécifiques à certains secteurs industriels du pays.
L’industrie chimique et autres secteurs
Le recul de la production a été particulièrement marqué dans le secteur de la chimie et de la semi-chimie, avec une attention particulière portée sur la production chimique. En revanche, le secteur de l’électricité et de l’électronique a affiché une performance positive, avec une amélioration de l’activité. Les autres branches industrielles ont montré une stabilité, voire un stagnation dans leur production.
Croissance des ventes dans l’ensemble des secteurs
En termes de ventes, la tendance a été globalement positive, avec une hausse dans presque tous les secteurs industriels, sauf dans l’industrie alimentaire, qui a connu une légère baisse. Selon le rapport, le taux d’utilisation des capacités industrielles a atteint 78%, ce qui reste dans une fourchette raisonnable en fonction des conditions actuelles du marché.
Evolution des commandes et prévisions à court terme
Les commandes ont connu un léger recul en novembre 2024, notamment dans les secteurs de l’industrie alimentaire et de la chimie, tandis que d’autres domaines comme le textile et le cuir, la mécanique et les mines, ainsi que l’électricité et l’électronique, ont vu une augmentation des commandes.
Les dossiers de commandes sont restés au-dessus de la moyenne dans l’ensemble des secteurs, sauf dans l’industrie alimentaire et la mécanique et les mines, où ils ont enregistré des niveaux plus modérés.
Prévisions optimistes malgré des incertitudes
Pour les mois à venir, les entrepreneurs industriels prévoient une augmentation de la production et des ventes dans tous les secteurs, à l’exception de l’industrie alimentaire, de la mécanique et des mines, et de l’électricité et de l’électronique, où une situation de stagnation est anticipée. Toutefois, environ 25% des entreprises restent prudentes et expriment des doutes sur les évolutions futures de la production.