Le projet REMO a renforcé cette coopération en doublant la capacité électrique entre le Maroc et l’Espagne. Il a ajouté 700 mégawatts à l’infrastructure existante. Lancé en 2006, ce projet constitue une avancée majeure pour les échanges d’énergie en Méditerranée occidentale.
Des Infrastructures Modernes et Respectueuses de l’Environnement
Trois câbles sous-marins relient Tarifa en Espagne à Fardioua au Maroc. Ils traversent le détroit de Gibraltar sur 29 kilomètres, à des profondeurs atteignant 620 mètres. Ces câbles sont protégés par des technologies avancées. Cela limite leur impact sur les écosystèmes marins et garantit leur coexistence avec les activités locales.
De plus, des études environnementales approfondies ont permis de définir des mesures pour protéger les espèces sensibles. Les autorités marocaines et espagnoles ont mis en place des stations de surveillance de la biodiversité pour compenser les éventuels impacts.
Un Financement Solide et International
Le coût total du projet REMO est de 115 millions d’euros. La société espagnole Red Eléctrica de España et l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable au Maroc ont financé 50 % des dépenses. Le reste provient d’organisations comme la Banque Européenne d’Investissement et la Banque Africaine de Développement.
Un Pont Électrique entre l’Europe et l’Afrique
Le projet REMO dépasse le simple cadre de la connexion entre le Maroc et l’Espagne. Il représente un maillon essentiel dans l’interconnexion électrique entre les continents européen et africain. Cette infrastructure renforce la stabilité des réseaux électriques régionaux et soutient le développement durable.
Le Maroc, Acteur Clé de l’Énergie Verte
Grâce à ses ambitions en matière d’énergies renouvelables, le Maroc attire l’attention de plusieurs pays. Le Royaume-Uni et l’Allemagne envisagent des connexions électriques avec le Maroc pour diversifier leurs sources d’énergie. Cela contribue à réduire leur dépendance aux combustibles fossiles et à atteindre leurs objectifs environnementaux.