Le Maroc a été élu, mercredi, à la tête du secrétariat général de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (AFROSAI). Cette élection s’est déroulée à l’occasion de la 16ᵉ Assemblée générale de l’AFROSAI, tenue du 2 au 6 décembre à Tripoli, en Libye.
La Cour des comptes du Royaume, représentée par une délégation de haut niveau conduite par Zineb El Adaoui, première présidente de l’institution, a porté haut les couleurs du Maroc. Grâce à une majorité écrasante des voix, le Royaume s’est vu confier la responsabilité de cette organisation stratégique regroupant 54 institutions africaines de contrôle des finances publiques.
Le siège permanent de l’AFROSAI au Maroc : une reconnaissance continentale
Avec cette élection, le Maroc devient le siège permanent de l’AFROSAI. Ce choix illustre la reconnaissance du rôle clé de la Cour des comptes marocaine dans la promotion de la transparence financière et du contrôle des finances publiques en Afrique.
L’engagement actif du Maroc à soutenir les initiatives continentales dans ce domaine témoigne de sa volonté de contribuer à la création d’institutions solides pour une meilleure gouvernance et transparence financière à l’échelle africaine.
Une vision africaine portée par la stratégie royale
Cette élection reflète également la position privilégiée du Maroc sur la scène africaine et internationale. Elle s’inscrit dans le cadre de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui place la coopération Sud-Sud au centre des priorités nationales.
L’implication marocaine dans les institutions africaines, notamment l’AFROSAI, traduit la détermination du Royaume à renforcer les synergies dans divers domaines, y compris le contrôle financier, pour le développement durable du continent.
À propos de l’AFROSAI
L’AFROSAI regroupe les institutions supérieures de contrôle des finances publiques des 54 pays africains ainsi que la Cour des comptes de la CEDEAO. Elle tient son Assemblée générale tous les trois ans pour examiner ses rapports et renouveler ses organes de gouvernance.
L’élection du Maroc à la tête de cette organisation intervient dans un contexte de renforcement des liens africains, où le Royaume affirme son rôle de leader et de facilitateur pour promouvoir une gouvernance efficace et transparente.