Les 21 et 22 novembre 2024, la capitale marocaine, Rabat, sera le siège d’une réunion cruciale du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. Cette session, qui se tiendra sous la présidence marocaine, est un événement sans précédent pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, et seulement la deuxième de ce type sur le continent africain, comme l’indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Objectifs de la session du Conseil des droits de l’Homme à Rabat
La rencontre vise à créer un espace de dialogue et de réflexion sur l’avenir du Conseil des droits de l’Homme, en particulier sur son fonctionnement et son efficacité. Ce moment unique a pour objectif de renforcer les discussions autour des enjeux liés aux droits humains, conformément à la résolution de la General Assembly des Nations Unies, et de répondre aux défis actuels auxquels le Conseil fait face.
La session de Rabat, également appelée “Retraite de Rabat”, permettra de mettre en lumière les propositions de la présidence marocaine pour rationaliser et améliorer l’efficacité du Conseil. Ce processus est soutenu par de nombreux facilitateurs et experts qui travaillent actuellement sur ces thèmes en profondeur. Cette retraite offre également une plateforme pour discuter des meilleures pratiques en matière de gestion des droits humains, en mettant l’accent sur la coordination entre les différents organes des Nations Unies à Genève et New York.
Un modèle adopté par plusieurs pays membres du Conseil des droits de l’Homme
Cette initiative a été lancée en 2010 à Bangkok et a depuis été reprise par plusieurs pays ayant présidé le Conseil des droits de l’Homme, tels que l’Allemagne, la Slovénie, le Sénégal, la Suisse et l’Autriche. Ces rencontres ont démontré leur efficacité dans l’initiation de débats profonds, menant, entre autres, à l’adoption de décisions importantes par l’Assemblée générale des Nations Unies concernant les modalités de fonctionnement du Conseil.
Ces rencontres offrent aux présidents successifs du Conseil des droits de l’Homme une occasion unique de dialoguer avec les principales parties prenantes : États membres, groupes régionaux, Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, et représentants de la société civile. L’objectif est d’explorer des solutions pour renforcer l’efficacité du Conseil et l’impact de ses actions sur la promotion et la protection des droits humains à l’échelle mondiale.