Le Conseil du gouvernement a approuvé, ce jeudi, le projet de décret-loi n° 2.24.728 modifiant la loi n° 17.04 relative au Code des médicaments et de la pharmacie. Ce projet a été présenté par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb.
Lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, a précisé que ce projet intervient en réponse aux défis liés à la sécurité sanitaire du pays révélés par la pandémie de COVID-19. Cette crise sanitaire mondiale a mis en évidence l’urgence de garantir la disponibilité et la durabilité des médicaments, notamment les vaccins, qui sont essentiels pour faire face aux crises sanitaires et améliorer les soins de santé.
M. Baïtas a expliqué que ce projet vise à renforcer l’autonomie vaccinale du pays en développant une industrie nationale capable de répondre à la demande nationale et continentale. Il prévoit également le soutien à cette industrie et l’assurance de la qualité des vaccins, qu’ils soient fabriqués localement ou importés, en vérifiant leur conformité aux normes internationales reconnues.
Compte tenu de l’urgence de mettre en place un cadre juridique efficace et complet, le projet de décret-loi propose la création d’un système national de reconnaissance officielle des lots de vaccins et de sérums destinés à l’usage humain pour leur conditionnement et leur commercialisation.
Selon le ministre, ce système a pour objectif d’établir une procédure de révision des données de production et des résultats des tests de contrôle qualité pour chaque lot de vaccin ou de sérum destiné à l’usage humain ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché.