Le gouvernement de l’est de la Libye, basé à Benghazi et non reconnu internationalement, a annoncé la fermeture de tous les champs pétroliers de la région et l’arrêt de leur production et de leurs exportations. Cette mesure intervient à la lumière de l’escalade des tensions résultant des mouvements militaires des forces fidèles au général à la retraite Khalifa Haftar dans le sud-ouest de la Libye, une zone sous le contrôle du gouvernement internationalement reconnu de Tripoli.
Le Conseil suprême d’État de Tripoli s’est dit préoccupé par ces mesures, dont le but serait de contrôler l’importante ville frontalière de Ghadamès, qui abrite un aéroport international et un port terrestre la reliant à l’Algérie.
Dans un autre contexte, la Banque centrale de Libye a été témoin de tensions internes après l’enlèvement du directeur du département des technologies de l’information, Musab Muslim, qui a fait pression sur le gouverneur Al-Siddiq Al-Kabir. Bien que Muslim soit rentré sain et sauf, ces événements mettent en évidence les tensions persistantes dans le pays.