Bombardement de l’école Salah al-Din : L’école Salah al-Din, affiliée à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), dans la ville de Gaza, a été bombardée, tuant 4 Palestiniens et en blessant 18 autres, selon ce qui a été rapporté par le directeur général du bureau des médias du gouvernement à Gaza, Ismail al-Thawabta. L’incident a été décrit comme un « nouveau massacre israélien ». L’école abritait des personnes déplacées, ce qui fait de cet attentat une partie d’une série d’attaques visant des civils à Gaza.
Réactions internationales : Il n’y a eu aucun commentaire de la part de l’armée israélienne concernant le bombardement de l’école. De son côté, le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a exprimé son extrême colère et sa tristesse sur la plateforme « X », en demandant : « Reste-t-il encore de l’humanité ? Il a ajouté que Gaza n’est plus un endroit pour les enfants et qu’ils sont les principales victimes de cette guerre cruelle. Les déclarations de Lazzarini reflètent l’inquiétude internationale croissante concernant le ciblage des civils et des infrastructures éducatives à Gaza.
La situation éducative à Gaza : Depuis le début de l’escalade en octobre 2023 jusqu’en août 2024, plus de 117 écoles et universités ont été complètement détruites, et 332 ont été partiellement détruites, selon le Bureau central palestinien des statistiques. Cette destruction complète des infrastructures éducatives aggrave encore la crise humanitaire dans la région et menace l’avenir de toute une génération d’enfants et de jeunes.
Réponse du Hamas : Le Mouvement de la Résistance islamique (Hamas) a décrit les bombardements comme « une extension de la guerre d’extermination » et a considéré que le fait de prendre pour cible des civils reflète l’approche agressive du gouvernement d’occupation. Cette déclaration intervient dans un contexte d’escalade des tensions et d’attaques mutuelles entre les deux parties.
Déclarations de Netanyahu et visite à la base de Ramat David : Dans un contexte connexe, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a visité la base aérienne de Ramat David, dans le nord d’Israël, où il a souligné « la préparation à tout scénario », qu’il soit défensif ou offensif. Il a décrit l’armée de l’air israélienne comme une « poigne de fer » d’Israël qui frappe ses ennemis avec force. Cette visite intervient dans un contexte de tensions avec le Hezbollah libanais et l’Iran, et confirme la volonté d’Israël de faire face à toute menace potentielle.
Annonce par Gallant de la destruction de la « Brigade Rafah » : le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a annoncé que l’armée israélienne « a éliminé la Brigade Rafah » affiliée au mouvement Hamas, lors de ses déclarations depuis une salle de commandement établie par l’armée dans l’axe de Philadelphie, au sud de Gaza, près de la frontière avec l’Égypte. Cette annonce représente une escalade majeure dans le conflit en cours, Gallant notant que « tous les regards sont tournés vers le nord », ce qui pourrait indiquer une escalade potentielle sur le front nord avec le Hezbollah.
Analyse : Ces événements reflètent l’escalade continue du conflit israélo-palestinien, avec une montée des tensions sur plusieurs fronts. Le fait de prendre pour cible des civils et des infrastructures civiles suscite l’inquiétude de la communauté internationale et complique encore davantage les efforts visant à parvenir à une trêve ou à un règlement. Les déclarations fermes des dirigeants israéliens indiquent qu’ils sont prêts à une nouvelle escalade, ce qui pourrait aggraver la situation humanitaire et sécuritaire dans la région.