Aujourd’hui, Israël a annoncé la récupération des corps de 6 prisonniers israéliens dans la bande de Gaza dans le cadre d’une opération menée par l’armée et le Service de sécurité intérieure israélien (Shin Bet). Cette annonce a coïncidé avec une pression croissante sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour qu’il conclue un accord d’échange de prisonniers avec la résistance palestinienne.
Selon l’Autorité israélienne de radiodiffusion, les corps ont été retrouvés dans la région de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza. L’armée israélienne a indiqué dans un communiqué que ces prisonniers étaient détenus depuis les inondations d’Al-Aqsa le 7 octobre 2023, et parmi ces prisonniers figuraient Avraham Monder, Nadav Popplewell et Jeff Bushtab.
Suite à l’annonce de la récupération des corps, les appels se sont multipliés en Israël pour conclure un accord d’échange avec la résistance palestinienne. L’Association des familles de prisonniers israéliens a appelé le gouvernement de Netanyahu à approuver l’accord proposé avec l’aide de médiateurs, estimant que cet accord est devenu plus nécessaire que jamais.
Le chef de l’opposition Yair Lapid a, à son tour, appelé à un accord rapide pour libérer les otages restants, tenant le gouvernement de Netanyahu pour responsable de la situation actuelle. Lapid a appelé Netanyahu à démissionner et à former une commission d’enquête officielle sur les événements du 7 octobre.
D’un autre côté, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a exprimé son opposition à la conclusion de l’accord, appelant au recours à une pression militaire intense et à l’arrêt de l’aide humanitaire pour faire pression sur la résistance.
Concernant la position des États-Unis, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a confirmé que Netanyahu avait accepté une proposition présentée par Washington lors des récentes négociations à Doha concernant l’accord d’échange de prisonniers. Cependant, le mouvement Hamas a exprimé ses réserves sur cette proposition, indiquant qu’elle soulève de nombreuses questions et ambiguïtés, et qu’il est prêt à mettre en œuvre l’accord sur la base d’une proposition précédente présentée par le président américain Joe Biden, et non sur la nouvelle proposition.
Il convient de noter que la situation sécuritaire et humanitaire à Gaza et en Israël est très tendue, avec des affrontements militaires persistants et des pressions internationales pour trouver une solution à la crise.