Des rapports indiquent qu’une pression diplomatique importante est exercée sur la Cour pénale internationale de La Haye pour empêcher l’émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Galant. On dit que ces pressions s’inscrivent dans le contexte de tentatives visant à éviter les complications juridiques internationales auxquelles Israël pourrait être confronté, notamment en ce qui concerne la guerre actuelle contre Gaza.
En mai dernier, le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a demandé l’émission de mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant, ainsi que contre plusieurs dirigeants du Hamas, dans le contexte du conflit en cours et des crimes de guerre dont ils sont accusés. Ces mémorandums n’ont pas encore été publiés, mais s’ils le sont, les États membres de la Cour seront légalement tenus de les mettre en œuvre, ce qui signifie que Netanyahu ou Gallant pourraient être arrêtés s’ils entrent dans l’un de ces pays.
Ces évolutions surviennent à la lumière de la poursuite de la guerre menée par Israël à Gaza depuis octobre 2023, qui a fait des milliers de morts et de blessés civils, sur fond de critiques internationales et de résolutions du Conseil de sécurité et de la Cour internationale de Justice appelant à mettre fin à la guerre. les combats et l’amélioration de la situation humanitaire.
