36 C
Marrakech
lundi 4 août 2025

Best Selling BLOG and MAGAZINE

Thème of All Time

Experience the change!

Publicité gauche
Publicité gauche
Accueil A La Une Le droit de grève…un consensus « difficile » sur un projet de...

Le droit de grève…un consensus « difficile » sur un projet de loi controversé au Maroc

0
69

Inquiétudes des syndicalistes et des travailleurs

Dans la ville d’Oulad Taima, le projet de loi réglementant le droit de grève inquiète de nombreux syndicalistes et travailleurs. Muhammad Loushahi, professeur dans l’enseignement secondaire, exprime ses craintes que cette loi représente un contournement du droit pour lequel de nombreuses générations se sont battues. Ses préoccupations incluent la possibilité de restreindre le droit de grève par la publicité et la réglementation, d’imposer des restrictions liées uniquement aux causes de grève perçues par le gouvernement et d’utiliser les grèves comme moyen de punir les employés.

Loushahi craint également que la loi prévoie des sanctions qui privent les gens de liberté et restreignent la liberté d’association, ainsi que qu’elle précise la nature de la représentation syndicale annonçant une grève, questions qui ont suscité une large controverse entre le gouvernement et les syndicats.

La position des syndicats

  • Abdelilah Dahman : Secrétaire général adjoint du Syndicat national du travail au Maroc, a appelé à une révision des exigences légales injonctives qui restreignent l’exercice du droit de grève et du droit à la liberté d’association. Il a également appelé à des mesures d’accompagnement pour développer les relations professionnelles et désamorcer les tensions sociales, outre la suppression de la loi sur les syndicats et la révision du chapitre 288 du Code pénal, qui restreint les libertés syndicales. Dahman a souligné l’importance de revenir à la table du dialogue social pour parvenir à un consensus national garantissant une pratique efficace et réelle du travail syndical.
  • Abdullah Ghamit : Secrétaire national de l’Université nationale d’éducation – Orientation démocratique, a qualifié le projet de loi de « restreignant » le droit de grève, soulignant les dispositions qui pourraient restreindre ce droit et affecter négativement les libertés syndicales.

Position du gouvernement

  • Younis Al-Sakuri : ministre de l’Inclusion économique, des Petites Entreprises, de l’Emploi et des Compétences, a confirmé que le gouvernement considère l’élaboration du projet de loi réglementant le droit de grève comme une « obligation gouvernementale ». Il a ajouté que le gouvernement avait mené des consultations approfondies avec les partenaires sociaux qui ont duré plus de 20 mois, dont 50 réunions, dans le but de rapprocher les points de vue sur le projet. Al-Sakuri a confirmé que des consultations sont toujours en cours avec les partenaires sociaux pour parvenir à un consensus sur le projet de loi.
poup

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici