Les écologistes ont déposé lundi une pétition auprès du gouvernement tanzanien, exigeant l’interdiction de la chasse à l’éléphant dans une vaste zone protégée située à cheval sur la frontière entre la Tanzanie et le Kenya. La pétition rassemble plus de 50 organisations africaines de conservation de la faune sauvage et a reçu le soutien de 500 000 signatures.
Détails de la pétition :
- Zone concernée : Comprend la zone de conservation de la faune du parc national Amboseli au Kenya et la zone de gestion de la faune d’Endomet en Tanzanie.
- Éléphants ciblés : incluent les « super » éléphants caractérisés par leurs grandes défenses.
- Situation actuelle : La Tanzanie autorise la chasse à l’éléphant et délivre des permis pour cette activité, contrairement au Kenya où la chasse est interdite.
Principaux enjeux :
- Impact environnemental : Les défenseurs de l’environnement affirment que tuer des éléphants constitue un coup porté aux efforts de conservation de l’environnement et entraîne une perte significative de la population d’éléphants, en particulier des éléphants à grandes défenses, qui sont au bord de l’extinction.
- Chiffres actuels : On estime qu’il n’y a qu’environ 10 éléphants à méga-défenses dans l’écosystème d’Amboseli, qui possède la plus forte densité de ces animaux.
- Actions précédentes : En 1995, le Kenya et la Tanzanie sont parvenus à un accord pour mettre fin à la délivrance de permis de chasse par la Tanzanie après des massacres transfrontaliers. Mais la Tanzanie a recommencé à délivrer des permis de chasse à partir de 2022.
Résultats possibles :
- Disparition possible : Selon la pétition, la chasse pourrait entraîner la disparition des éléphants à méga-défenses au cours des trois prochaines années, menaçant l’équilibre des écosystèmes et la biodiversité de la région.
La campagne appelle au renforcement des efforts conjoints pour protéger les éléphants et maintenir l’équilibre environnemental, soulignant l’importance de la coopération entre les deux pays pour assurer la protection de la faune sauvage et limiter les activités qui menacent les éléphants et l’environnement.
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