Le financement par l’Irak du projet « Development Road » à partir de son budget général signifie que le gouvernement irakien a décidé d’allouer une partie des fonds publics à la mise en œuvre de cet immense projet au lieu de s’appuyer sur des investissements extérieurs ou des financements internationaux. Cette décision reflète l’engagement du gouvernement à faire avancer le projet malgré les défis et les difficultés, et vise à renforcer les infrastructures irakiennes et à diversifier l’économie pour la libérer d’une dépendance excessive aux revenus pétroliers.
Le financement gouvernemental du projet signifie également que le gouvernement assume les risques financiers qui y sont associés, ce qui peut susciter des inquiétudes quant au gaspillage potentiel de l’argent public si le projet ne parvient pas à atteindre ses objectifs économiques. Ce financement pourrait également ouvrir de nouveaux débouchés à la corruption, qui constitue un défi majeur en Irak, où la corruption constitue l’un des principaux obstacles à la mise en œuvre de grands projets.
En général, le financement sur le budget général reflète la volonté de mettre en œuvre le projet à tout prix, mais sans études de faisabilité suffisantes et sans garanties contre la corruption, il pourrait se transformer en un fardeau financier pour le pays plutôt qu’en une source de développement économique.
