Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a exprimé la ferme position de son pays de ne pas permettre qu’il devienne un champ de bataille pour aucune partie, qu’elle soit iranienne ou israélienne. Al-Safadi a confirmé que la Jordanie avait clairement informé les deux parties de cette position, soulignant qu’elle ne permettrait pas que son espace aérien soit violé. Cela intervient à la lumière de l’escalade des tensions régionales, alors qu’Israël s’attend à des réactions de la part de l’Iran et du Hezbollah libanais suite à des événements récents tels que l’assassinat d’Ismail Haniyeh et de Fouad Shukr.
Al-Safadi a souligné que le conflit actuel entre Israël et l’Iran est une « action et réaction », notant que les efforts internationaux doivent se concentrer sur l’arrêt de l’agression contre la bande de Gaza afin de préserver la sécurité régionale. Il a également exprimé la condamnation par la Jordanie du massacre commis par Israël à l’école Al-Tabaeen à Gaza, le considérant comme un crime de guerre.
Concernant sa visite à Téhéran, Al-Safadi a déclaré qu’elle s’était déroulée à l’invitation de son homologue iranien, Ali Bagheri Kani, et qu’elle visait à tenter d’empêcher une escalade de la situation. Il a déclaré que la visite ne comportait aucun message d’Israël, bien que les responsables iraniens aient indiqué qu’elle contenait des messages des dirigeants de divers pays.
Dans un autre contexte, Axios a rapporté que les États-Unis et leurs alliés, dont Israël, la Grande-Bretagne, la France et les pays arabes, se préparent à défendre Tel Aviv contre d’éventuelles attaques si les crises ne sont pas résolues diplomatiquement.