L’assassinat d’Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, lors d’un raid israélien à Téhéran, a suscité une colère généralisée dans la région, notamment parmi l’Iran et ses alliés. Le commandant de la Force Qods des Gardiens de la révolution iraniens, Ismail Qaani, a juré de venger cet assassinat, soulignant que le sang de Haniyeh versé en Iran ne serait pas vain.
Dans sa lettre à Yahya Sinwar, qui a été choisi comme nouveau chef du bureau politique du Hamas pour succéder à Haniyeh, Qaani a indiqué que la sélection de Sinwar prouve que le Hamas poursuit son approche de résistance. Le général de division Hossein Salami, commandant des Gardiens de la révolution iraniens, a également envoyé un message de soutien à Sinwar, soulignant que son élection inquiétait Israël et ses partisans, et que la résistance poursuivrait sa marche avec force.
Cette escalade accroît les tensions dans la région, notamment avec l’Iran et ses alliés qui s’engagent à venger l’assassinat de Haniyeh, ce qui pourrait conduire à une escalade militaire entre les parties en conflit. L’élection de Sinwar, connu pour ses positions fermes contre Israël, pourrait indiquer que le Hamas a l’intention d’intensifier ses opérations militaires en réponse à l’assassinat de son chef, compliquant encore davantage la situation sécuritaire et politique dans la région.
