Amnesty International (Amnesty International) a appelé le gouvernement du Bangladesh à restaurer la liberté d’expression et à abroger la loi sur la cybersécurité de 2023, qu’elle considère comme la continuation des lois répressives successives dans le pays. Cet appel fait partie d’un rapport publié sous le titre « Recadrage de la répression : la loi sur la cybersécurité et la guerre juridique en cours contre la dissidence au Bangladesh ».
Le rapport explique que la loi sur la cybersécurité poursuit la politique répressive précédente qui comprend la loi abrogée sur la sécurité numérique de 2018 et l’article 57 de la loi sur les technologies de l’information et des communications de 2006. Le rapport note que cette loi cible particulièrement les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme et les politiciens. dissidents, malgré les assurances Le gouvernement précédent a déclaré qu’il visait à protéger la sécurité numérique.
Amnesty International a signalé quelques cas dans lesquels la loi sur la cybersécurité a été utilisée contre des opposants et des militants. Par exemple, en juin dernier, la police a arrêté une personne pour avoir critiqué le système de quotas de Facebook. En juillet, sept personnes ont été inculpées pour avoir publié des images se moquant de représentants du gouvernement sur la même plateforme.
L’organisation a ajouté que ces lois entravent la liberté d’expression et la vie privée, soulignant la nécessité d’abroger des lois telles que la loi sur la cybersécurité afin de renforcer les droits fondamentaux au Bangladesh.
Takbir Huda, chercheur régional pour l’Asie du Sud à Amnesty International, a déclaré que la loi sur la cybersécurité n’est qu’une répétition de la loi sur la sécurité numérique abrogée et qu’elle représente une tentative d’éviter la pression internationale en introduisant des amendements cosmétiques, tout en maintenant les dispositions autoritaires de la loi. forme d’une nouvelle loi.
Le rapport s’appuie sur des entretiens avec d’anciens détenus, leurs proches, des avocats, des journalistes et des défenseurs des droits humains au Bangladesh, et fournit une analyse complète de la loi sur la cybersécurité et des questions liées aux droits humains.